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La résistance s'organise pour sauver la Haute école de musique à Neuchâtel

Petru Casanova, pianiste corse et président de l'Association des étudiants de la Haute école de musique à Neuchâtel. [DR]
La résistance s'organise au lendemain de l'annonce de la fermeture de la Haute école de Musique à Neuchâtel / Le 12h30 / 2 min. / le 2 décembre 2017
Les étudiants se mobilisent au lendemain de l'annonce de la fermeture de la Haute école de musique de Neuchâtel (HEM). Ils préparent une première manifestation mardi devant le siège du Conseil d'Etat.

Etudiants et professeurs protestent contre la décision du Conseil d'Etat de fermer le site neuchâtelois de la Haute école de musique. Cette mesure, présentée vendredi, s'inscrit dans le plan du gouvernement pour assainir les finances du canton.

>> Lire : Le Conseil d'Etat neuchâtelois décide de fermer la Haute école de musique

Le président de l'Association des étudiants, Petru Casanova, a indiqué samedi au 12h30 de la RTS qu'il organise une manifestation mardi au Château, où siègent le gouvernement et le Grand Conseil. Il conteste la logique purement financière du Conseil d'Etat et notamment l'argument économique selon lequel chaque étudiant coûte 40'000 francs.

"On contribue à la vie culturelle du canton"

"On est conscient qu'on coûte très cher. Mais on contribue directement à la vie culturelle du canton", explique le pianiste corse. "On fait des concerts gratuits à l'auditorium de la Haute école, on fait des concerts au Théâtre du passage, il y a beaucoup d'étudiants qui dirigent des choeurs et des fanfares du canton, donc je pense qu'on contribue nous aussi d'une certaine manière à l'économie du canton", ajoute-t-il.

Par ailleurs, Petru Casanova souligne que la HEM s'est faite un nom, "au même niveau que la Haute école de musique de Lausanne et de Genève".

vtom

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