La droite et la gauche ont fini par trouver un compromis entre une baisse des charges et une hausse des recettes.
L'adoption du budget - par 92 voix contre 15 et 8 abstentions - met un terme à une crise institutionnelle. Tous les groupes politiques ont tiré à la même corde et soutenu dans son ensemble le projet de compromis émanant de la commission des finances. A gauche, plusieurs députés ont dit faire le poing dans leur poche.
Blocage en décembre
Le canton a dû entamer l'année sans budget, le Grand Conseil n'ayant pas réussi à se mettre d'accord en décembre sur un projet prévoyant une perte de 50 millions. La droite avait alors jugé insuffisant le montant des économies.
L'absence de budget a contraint le gouvernement à ne pouvoir engager que des dépenses absolument nécessaires au fonctionnement de l'Etat. Cette situation a placé des institutions, notamment actives dans le domaine social, face à de graves problèmes de liquidités. Elle a aussi menacé l'emploi.
ats/jc