"Nous sommes sortis des soins intensifs pour les soins continus", a estimé mardi la présidente du conseil d'administration de l'HNE Pauline de Vos Bolay.
La pression financière reste énorme", a-t-elle ajouté, faisant allusion à la pression sur les tarifs et à la diminution des prestations d'intérêt général (PIG).
Des charges maîtrisées
Si le résultat financier est jugé insatisfaisant, la direction de l'établissement multisite a souligné que les charges sont maîtrisées et la gestion sous contrôle. "Le résultat qui s'écarte de 1,5 million de francs de l'objectif est une petite victoire", a estimé Pauline de Vos Bolay en évoquant le contexte difficile.
Cet écart entre le budget et les comptes s'explique essentiellement par la baisse de 1,4 million de francs des recettes dans le domaine de la réadaptation. Dans le même temps, l'HNE a enregistré une diminution des contributions de l'Etat pour les prestations non concernées par l'assurance maladie de 2,8 millions de francs.
ats/tmun
De nouvelles réformes nécessaires
Les recettes de l'établissement neuchâtelois ne couvrent pas ses coûts. Dans un contexte de baisse des PIG et des tarifs négociés avec les assureurs, le conseil d'administration a déjà pris des mesures d'austérité pour réduire le déficit du budget 2018.
D'autres réformes devront être prises à l'avenir, quels que soient les contours du futur système hospitalier définis par les autorités. "Nous réfléchissons aux pistes à inscrire dans le budget 2019", a déclaré Pauline de Vos Bolay, sans donner davantage de détails. L'objectif reste un retour à l'équilibre financier en 2021.