"Le canton doit veiller à ce que l'offre de scolarité obligatoire soit équivalente dans toutes les communes": c'est en substance la première revendication de cette initiative formulée en termes généraux.
Le texte vise notamment à répartir les tâches: l'organisation et le contenu des enseignements seraient placés sous la responsabilité unique du canton, alors que les communes garderaient la logistique.
A ces grands principes s'ajouteraient des réformes administratives. A l'intérieur de chacun des sept cercles scolaires régionaux, les trois cycles scolaires seraient regroupés sous une direction unique, sous l'autorité cantonale.
Centraliser l'école obligatoire
L'objectif est de centraliser davantage l'école obligatoire. Une vision à contre-courant du système établi en 2011, qui laisse une certaine autonomie aux sept cercles scolaires régionaux.
Les initiants ne donnent pour l'heure pas plus d'information sur leurs motivations. Ils expliqueront leur démarche mardi, juste avant le point de situation sur la rentrée des classes organisé par le canton.
Etienne Kocher/jvia