Ce modèle cherche à conserver et développer une qualité de soins, avec un maximum d'efficacité, a déclaré le Vert Patrick Herrmann. "Il est exclu que la nouvelle organisation soit plus coûteuse que l'actuelle", a ajouté le PLR Didier Boillat, sans toutefois pouvoir la chiffrer.
Cet avant-projet de loi abandonne l'idée des sociétés anonymes (SA). Outre des questions de coûts, "il y a aussi une volonté de garder la santé en mains publiques", indique Patrick Herrmann. Selon lui, la solution des SA avait été lancée par défaut après le vote du 12 février 2017 sur l'initiative "Pour deux hôpitaux sûrs, autonomes et complémentaires".
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Deux sites de soins aigus
Ce nouveau projet, nommé Réseau hospitalier neuchâtelois, établit deux sites de soins somatiques aigus dans les deux pôles urbains avec prise en charge 24h/24h.
Dans une phase transitoire, la Chrysalide (soins palliatifs) et l'hôpital du Locle (réadaptation) seront rattachés à celui de La Chaux-de-Fonds, les hôpitaux de Landeyeux (réadaptation) et de Couvet au site de Neuchâtel. Ce projet n'exclut pas qu'à terme la réadaptation soit établie sur un seul site.
ats/cab
Au Grand Conseil en novembre?
Cet avant-projet de loi est mis en consultation jusqu'à fin septembre auprès du Conseil d'Etat, des auteurs de l'initiative, de la direction d'HNE, des groupes politiques, des cinq communes qui possèdent un hôpital et des associations professionnelles. "L'ambition est de le soumettre au mois de novembre au Grand Conseil", a déclaré le libéral Jean-Frédéric de Montmollin.