Une femme meurt chaque semaine en Suisse, tuée par son partenaire, selon le dernier rapport de l’Office fédéral de la santé. Pour Isabelle Darbellay-Métrailler, cheffe de l'Office cantonal de l'égalité et de la famille, à l'origine de cette campagne, il faut combattre cette escalade. "Un fléau", dit-elle dans le 12h30. "C'est un fléau en Valais, en Suisse, mais aussi en Europe."
Elle rappelle pourtant que l'augmentation du nombre de violences conjugales recensées ne signifie pas nécessairement une augmentation de la prévalence des cas. "La violence domestique devient de moins en moins tabou, on ose en parler, même si souvent les victimes elles-mêmes n'en parlent pas, ce sont les voisins, les collègues de travail qui en parlent, et c'est un premier pas pour en sortir."
Programmes de soutien pour les victimes et les auteurs
Isabelle Darbellay-Métrailler pointe aussi une difficulté, celle de faire prendre conscience aux auteurs et aux victimes que la violence domestique fait partie d'une "problématique particulière", mais qu'il y a "des moyens particulier d'en sortir". Et de souligner qu'il existe des programmes de soutien pour les victimes, mais aussi pour les auteurs, qu'il s'agit d'informer.
Propos recueillis par Yves Terrani/ebz