Cette décision a été dictée par le droit, a précisé la commission de justice (COJU) du Parlement valaisan vendredi devant la presse. Elle rappelle qu'une demande de révision ne peut être admise, car les irrégularités étaient connues lors de la séance de validation des élections par le Grand Conseil et que le délai de recours légal n'a pas été respecté.
"Du droit et non de la politique"
De plus, aucun fait nouveau n'a été porté à la connaissance de la COJU depuis. La commission rappelle que son rôle est de "faire du droit et non de la politique" et qu'elle ne peut pas "régler une injustice par une autre injustice".
La COJU tient à souligner qu'elle ne minimise pas la gravité de la fraude, qui a d'ailleurs été punie par la justice. L'auteur a écopé de 12 mois de prison avec sursis de trois ans pour avoir volé quelque 190 bulletins de vote dans des boîtes aux lettres avant de les remplir et de les renvoyer munis d'une fausse signature. Les vols ont concerné essentiellement Brigue et Naters.
ats/lan