L'association se base sur des images tournées en caméra cachée l’été dernier qui lui sont parvenues anonymement pour dénoncer de multiples infractions à la loi sur la protection des animaux.
Fabien Truffer, porte-parole de PEA, parle d’éleveurs et d’employés frappant des animaux, d’étourdissements ratés et d’animaux probablement égorgés conscients. Le vétérinaire cantonal, Eric Kirchmeier, confirme pour sa part avoir lancé une procédure contre l’abattoir valaisan, mais refuse à ce stade de commenter ces images.
L'abattoir dément
De son côté, la direction de l’entreprise dément les accusations de multiples pratiques illégales et assure avoir été certifiée conforme trois mois après le tournage de ces vidéos. Elle se dit scandalisée par les méthodes utilisées et déposera plainte contre l’association PEA pour introduction illégale dans des locaux privés.
Au-delà du cas martignerain, les antispécistes réclament la fin de l’abattage animal. Fabien Truffer ne s’en cache pas: "Que nous désirions un monde sans abattoir ou sans violence c’est clairement notre objectif. Mais en attendant d’atteindre ce monde, je pense que la loi sur la protection des animaux doit être respectée."
L'association avait déjà pointé du doigt les méthodes des abattoirs d’Avenches (VD) et de Moudon (VD) par le passé.
Cédric Jordan/gma