Le diocèse a décidé de rendre cette formation obligatoire pour toutes les personnes engagées pour l'Eglise, y compris celles oeuvrant à temps partiel. L'atelier, dirigé par des psychologues, sera donné à cinq reprises lors des trois journées de session pastorale prévues à fin mars. Un registre sera tenu et des attestations de suivi délivrées.
"Cette décision s'inscrit dans le cadre d'une prise de conscience globale de l'Eglise universelle, portant sur la situation des abus sexuels dans le cadre de la pastorale. Mais il s'agit d'une thématique qui dépasse de loin la seule Eglise, cela concerne toutes sortes d'institutions et toutes sortes d'acteurs de notre société", assure mercredi Pierre-Yves Maillard, vicaire général du diocèse de Sion, dans l'émission Forum de la RTS.
"Avoir les bons réflexes"
Les formations viseront notamment à informer les agents pastoraux sur les nouvelles directives promulguées par la Conférence des évêques suisses. "Les gens doivent savoir comment réagir, il y a un processus à suivre. Il faut avoir les bons réflexes, nous pensons notamment à l'obligation pour les victimes de porter plainte. Les agents pastoraux qui sont au courant de ces situations doivent dire aux victimes de porter plainte", explique Pierre-Yves Maillard.
Le vicaire général affirme que les statistiques récentes concernant les abus sexuels au sein de l'Eglise sont rassurantes. "Il y a de moins en moins de nouveaux cas. Dans le diocèse de Sion, aucune personne en activité n'a été condamnée pour ce genre d'acte. Mais il faut tout de même que nous en fassions davantage pour prévenir ces abus."
gma avec ats