La décision fait suite à de nouvelles images portées à la connaissance de l'office, communique mardi le vétérinaire cantonal. L'office a également examiné la formation du personnel, l'entretien des appareils et l'état des installations. Il a encore décidé d'imposer la présence d'un spécialiste supplémentaire lors des journées d'abattage.
Au début du mois de février, l'Association pour l'égalité animale (PEA) avait transmis à l'office vétérinaire une vidéo montrant des extraits de la procédure d'abattage.
Nouvelles images
PEA a transmis de nouvelles images cette semaine, précise l'office, incitant à dénoncer les faits au ministère public. Les images auraient été tournées en été 2018, précise le communiqué.
Après visionnage de la première séquence vidéo, l'office vétérinaire avait ouvert une procédure administrative à l'encontre de l'abattoir pour s'assurer de la conformité des procédures d'abattage. Les contrôles ont été renforcés lors des jours d'abattage.
Trois personnes surveillent désormais l'ensemble du processus. Les contrôles sur le personnel et les installations ont aussi été menés. Ces mesures seront maintenues aussi longtemps que nécessaire, précise le communiqué.
ats/pym