La nouvelle mouture de la loi a pour objectif d'éviter que le message de nocivité restreinte véhiculé par les fabricants n’encourage les plus jeunes à se lancer dans le vapotage.
Du côté des revendeurs, on trouve la mesure trop radicale. "Les vapoteuses et les cigarettes-électroniques constituent un excellent moyen pour arrêter de fumer, plus efficace que les patchs", note Martin Lenger, qui possède deux magasins à Martigny et Sion.
Le lobby du tabac est lui aussi très critique. Chez Philip Morris, les alternatives à la cigarette traditionnelle représentent près de 15% du chiffre d’affaires. Porte-parole du groupe, Julian Pidoux estime "qu’il devrait être possible de communiquer clairement afin que les fumeurs quittent la cigarette pour passer à de meilleures alternatives."
Il défend donc une approche différenciée entre cigarettes classiques et électroniques dans le cadre de la loi fédérale sur les produits du tabac en discussion à Berne.
Cédric Jordan/nr