Le plan climat se veut aussi un instrument de coordination des politiques cantonales. Les Verts veulent faire du Valais un exemple de développement durable dans l'arc alpin.
Pour l'UDC, ce genre de questions se règle au niveau national, voire international, a dit Gregory Logean. Le parti n'est pas opposé à des mesures incitatives et craint que ce plan climat ne soit la porte ouverte à la mise en place de mesures contraignantes.
Le PLR reproche aux Verts un manque d'ambition. "On reconnaît l'urgence à faire quelque chose, mais ce plan n'apporte rien qui ne soit déjà en cours", a estimé David Crettenand. "Cette manière d'opérer c'est du vent".
"Donner un outil au gouvernement"
Céline Dessimoz (Les Verts) admet que le postulat est assez vague, mais il demande justement au gouvernement d'élaborer une liste d'actions concrètes. "Il s'agit de donner au gouvernement un outil pour mettre en action son Agenda 2030", a-t-elle dit.
Sion est la ville de Suisse qui a connu le plus fort réchauffement au cours des deux dernières décennies et l'arc alpin se réchauffe deux fois plus rapidement que les autres régions, a argumenté la députée Verte. Au vote, le postulat a été accepté par 71 voix contre 51.
ats/ebz