Des mois de querelles financières entre les dirigeants de la société des remontées mécaniques de Crans-Montana (CMA) et les autorités communales du Haut-Plateau avaient atteint un point culminant le 3 avril 2018, avec la fermeture abrupte par CMA de ses installations dans la station.
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Ce coup de force avait permis à CMA d'obtenir gain de cause et les remontées avaient rouvert trois jours plus tard. L'atmosphère est restée électrique pendant les mois qui ont suivi, jusqu'à une séance d'information convoquée début décembre par les dirigeants de CMA et les présidents de communes, lors de laquelle tous ont joué la carte de l'apaisement.
Depuis cette date, une trêve fragile prévaut à Crans-Montana mais un malaise persiste. Certains acteurs économiques craignent que le milliardaire tchèque Radovan Vitek, qui est l'actionnaire majoritaire de CMA et le plus gros employeur de la commune, puisse jeter l’éponge à tout moment, même s'il continue pour l'heure à investir massivement sur le Haut-Plateau.
Pauline Turuban