Les cantons de Vaud, de Genève et de Neuchâtel ont déjà inscrit le suicide assisté dans leur loi. Le Valais sera-t-il le suivant ? Les députés avaient refusé de légiférer en 2016, mais la discussion est en train de tourner.
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"Le débat [en 2016] avait été très émotionnel, explique le président de la Commission Julien Dubuis (PLR). Cette fois, on a voulu un débat davantage rationnel pour atteindre cette mouture. Avec une acceptation à l'unanimité des treize membres de la Commission, on pourrait arriver vers une possible acceptation au plénum."
Un meilleur encadrement
Le droit à l'assistance au suicide pourrait alors être reconnu dans tous les homes et hôpitaux cantonaux qui disposent d'un mandat public. Sous certaines conditions, les patients en souffrance seraient donc autorisés à faire appel à des organisations compétentes.
Pour la Commission de la santé, légiférer revient aussi à restreindre "le champ d'action d'associations comme Exit dans les institutions valaisannes, ajoute Julien Dubuis. Cela garantit la liberté, l'égalité de traitement, et il n'y aurait plus d'arbitraire."
Propos recueillis par Julie Rausis/ani