Sur 65 sites concernés, 37 ont été assainis, dix doivent l'être, onze sont à surveiller, quatre sont en cours d'investigation et trois ne nécessiteront aucune mesure nécessaire.
Quelques chantiers ont été entrepris ou sont donc à entreprendre, à Evionnaz, Viège, Steg, Chippis, Sierre, Martigny, Collombey ou encore Monthey.
Pression politique et populaire
Aujourd’hui, selon Joël Rossier, le chef du service valaisan de l’environnement, plus de la moitié des sites industriels valaisans sont assainis. Pour les autres, notamment les grandes décharges, cela prendra encore passablement de temps.
En effet, la pression politique, mais aussi populaire, est passée par là. "Il y a une pression supplémentaire, non seulement sur les industries, mais aussi sur les politiques en charge de cet environnement. Le canton du Valais a fort bien réagi, depuis en tout cas une bonne dizaine d'années, avec la mise en place de son service de l'environnement et l'augmentation de ses compétences.
Aujourd'hui, les premiers résultats qui tombent montrent qu'un bon bout de chemin a été parcouru", se réjouit mardi le conseiller d'Etat Jacques Melly dans le 12h30 de la RTS.
Des travaux qui coûtent
Les progrès sont rapides. En dix ans, les connaissances et l’application des méthodes d'assainissement ont évolué. Mais un tel travail de dépollution coûte cher. "L'aspect financier ne peut être gommé d'un coup de cuillère à pot", précise Jacques Melly en rappelant le principe du pollueur-payeur.
L'élu se félicite que l'industrie joue bien le jeu. Prochains gros défis: les sites de Gamsenried, de Pramont à Sierre, les Mangettes à Monthey, ainsi que les remblais contenant des déchets à Sierre et Martigny.
Yves Terrani/gma