Les régions de Gamsa et de Viège, dans le Haut-Valais, ont également profité de projets similaires.
La modélisation offre la possibilité aux spécialistes de réaliser des simulations de crues, d'observer et d'analyser le phénomène d'érosion et de charriage des sédiments.
L'Ecole polytechnique fédérale (EPFL) a été mandatée par le Département de la mobilité, du territoire et de l'environnement du canton du Valais pour effectuer un travail qui permettra d'importantes économies et des gains de temps.
10 ans de travaux
La zone s'étend sur 2,3 kilomètres, du pont de Branson jusqu'à la hauteur du relais autoroutier du Grand-Saint-Bernard. Afin de faire sauter le goulet d'étranglement situé sur le territoire de Martigny, le lit du fleuve sera élargi à plusieurs endroits et abaissé. Les travaux sont budgétisés à 200 millions de francs. La mise à l'enquête du projet est prévue pour l'an prochain. Les travaux devraient durer dix ans.
Le concept permet de vérifier les modèles théoriques et d'optimiser le projet, résume le chef de l'Office cantonal de la construction du Rhône, Tony Arborino. La modélisation offre une vue globale des phénomènes. Les travaux de sécurisation permettront de réduire de 80% les parcelles en zone rouge, à proximité du fleuve.
ats/lan