Deux hectares de pommiers et de poiriers sont touchés près de Sion. Ce sont 2000 arbres qui devront être abattus et brûlés sur place pour éviter la contagion.
"On a des bactéries qui sont dans des petites gouttes. Après la dispersion peut se faire par les abeilles, les oiseaux, l'activité humaine. Ça peut aller très rapidement", indique Jacques Rossier, chef de l’Office cantonal de l’arboriculture, jeudi dans le 12h45.
On reconnaît les symptômes du feu bactérien par un dessèchement des pousses, dont l'axe se replie en forme de crosse. Ils peuvent toutefois être confondus avec les manifestations d'autres maladies moins graves.
Perte économique
Sur une parcelle de Bramois, la contamination est moins étendue et les branches atteintes sont éliminées une à une. "Les arbres ne seront pas abattus, en tout cas pas dans un premier temps. Après, nous allons suivre l’évolution au cours de la saison. Nous espérons pouvoir les sauver", explique Jacques Rossier
Pour le producteur, la perte économique est importante. "Le capital plante neuf coûte pratiquement 60'000 francs à l’hectare. Ici, il est partiellement amorti. Et puis il y a la perte de récolte de l’année", signale-t-il.
Dans un communiqué diffusé mercredi, le canton lance un appel à la vigilance et demande à chaque exploitant de contrôler systématiquement ses cultures pour éviter la propagation de la bactérie.
Cédric Jordan