Publié

Sauf aux Etats, dur pour les candidates valaisannes de s'imposer à Berne

En valais, les Verts ont choisi de partir main dans la main avec le PS, pour les élections au Conseil d'Etat, en mars prochain. [Keystone - Cyril Zingaro]
Sauf aux Etats, il risque d'être difficile pour les candidates valaisannes de s'imposer à Berne / Le 12h30 / 1 min. / le 24 août 2019
Dans le cadre de l'élection de la Constituante, le seuil d’un tiers de femmes élues a été dépassé pour la première fois, constate un rapport de l'Office valaisan de l'égalité et de la famille. Les favoris pour les élections fédérales restent toutefois des hommes.

Pour l'Office valaisan de l'égalité et de la famille, 33% d'élues à la Constituante était un excellent signal, bien plus élevé que les 19% de députées au Grand Conseil valaisan. Cette barre symbolique d'un tiers de politiciennes devrait selon l'Office constituer un objectif pour les futures élections communales et cantonales.

Mais pour la prochaine échéance électorale, les élections fédérales de cet automne, évoquer un tiers de femmes élues au Conseil national tient presque du voeu pieux. Le Valais pourrait même se retrouver avec une délégation 100% masculine, et ce pour plusieurs raisons.

D'abord, le taux d'élection des femmes -soit leurs chances d'être désignées- est toujours inférieur à celui des hommes, constate l'Office de l'égalité et de la famille.

 Ensuite, pour l'instant, dans chaque parti, ce sont des hommes qui sont cités comme favoris pour l'une des huit places valaisannes au National. Mathias Reynard pour le PS, Philippe Nantermod au PLR, ou encore l'UDC Jean-Luc Addor. Les présidents de partis eux-mêmes reconnaissaient que ce scénario de huit hommes à la Chambre du peuple n'est pas impossible.

Des chances pour les Etats

Les partis ont joué le jeu de l'égalité, estiment les présidents, avec 38% de femmes candidates, et même 54% pour la gauche. Au PLR, René Constantin reconnaît toutefois que sa formation a peut-être tardé à prendre à bras-le-corps la question de la relève. Et que si ses candidates ne devaient pas l'emporter du premier coup cet automne, elles seront en bonne position pour 2023.

Stéphane Pillet, président ad interim du PDC est, lui, moins résigné. Avec 4 sièges à pourvoir et peu de sortants, il estime que le jeu reste ouvert. Et d'ajouter que parmi les favoris au Conseil des Etats, il y a une favorite. La PDC Marianne Maret qui pourrait devenir la première sénatrice du canton du Valais.

Julie Rausis/ebz

Publié