En cas d'aboutissement, la future ville deviendrait la deuxième la plus peuplée du Valais derrière Sion. Programmée au 1er janvier 2025, la fusion permettrait aux deux communes de redevenir unie comme avant 1787.
La crainte d'une certaine perte d'identité et un stade de développement urbain différent dans les deux communes sont les principaux inconvénients ciblés par le rapport présenté lundi. La réflexion liste parallèlement plusieurs avantages, dont la mise en place d'une grande palette de services pour la population et une gestion territoriale globale.
En matière économique, une fusion permettrait de se positionner comme pôle majeur au niveau romand et de créer des emplois. La future commune gagnerait également en poids politique, relève ce rapport.
Des ateliers citoyens
Divers ateliers citoyens auront lieu entre le 15 et le 23 octobre prochain sur des thématiques choisies afin de donner la parole à la population. Celle-ci pourra ensuite s'exprimer sur des questions ciblées, via un sondage.
Le pré-rapport de fusion sera ensuite finalisé. "Nous n'avons pas le couteau sous la gorge. Nous pouvons prendre le temps d'une réflexion de fond", estime le président de la Ville de Monthey, Stéphane Coppey.
Si le texte devait être validé par les deux exécutifs pour juillet 2020, le processus de fusion pourrait alors aller jusqu'à son terme. Les futures municipalités élues à l'automne 2020, puis la population s'exprimeraient alors sur la mouture finale, courant 2021. Validée par le Grand Conseil, la future commune pourrait alors prendre vie le 1er janvier 2025.
ats/sjaq