Selon Le Temps, Marianne Maret, alors présidente de la commission de gestion du Grand Conseil, aurait reçu par deux fois l'ex-chef du service Joël Rossier, qui lui a remis un rapport. Mais elle n'aurait pas jugé utile d'en informer ses membres.
Interrogée dans le 19h30, la candidate PDC pour le Conseil des Etats nuance: "Joël Rossier m'a remis ce rapport à titre confidentiel, mais j'ai averti mes collègues de la commission en leur disant qu'il fallait l'auditionner."
Joël Rossier a finalement été auditionné, mais le 23 août dernier seulement, soit une année et demie plus tard. Entre-temps, il a remis sa lettre de démission au Conseil d'Etat valaisan.
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De nombreux responsables politiques s'interrogent sur cette affaire, estimant que le rapport de Joël Rossier, dénonçant des dysfonctionnements, devrait être rendu public.
"Pas d'erreur"
Cette affaire tombe mal pour la candidate démocrate-chrétienne à moins de deux mois des élections fédérales.
"Je ne peux pas exclure que cela sème un peu de doute, peut-être bien que j'aurais pu faire mieux, mais en aucun cas ma façon de fonctionner dans ce dossier n'a été une erreur et en aucun cas je ne suis l'instigatrice des problèmes qui secouent le Service de l'environnement", a répété Marianne Maret.
Ces présumés dysfonctionnements au Service de l'environnement n'ont pas fini de faire des vagues. L'UDC va demander la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire. Le PS pourrait faire de même.
Cédric Jordan/lan