Après celles à vocations culturelle puis sociale, le philanthrope valaisan a choisi de créer une nouvelle entité, à but de mécénat cette fois-ci. L'acte de fondation a été signé le 23 août dernier, le jour de ses 84 ans.
Le but de cette fondation est de poursuivre les actions de mécénat prodiguées tout au long de sa vie par Léonard Gianadda. "La plus grande richesse est dans le partage. Le socialisme, je le pratique", a rappelé l'Octodurien mercredi devant quelques journalistes. "Ce serait idiot de mourir riche. J'ai toujours envie de faire plaisir."
Soulagé et ému
Cette nouvelle fondation gérera le 100% des actions que possède Léonard Gianadda au sein de sa gérance immobilière, ainsi que ses biens immobiliers - en dehors des 169 appartements déjà octroyés - "d'une ampleur considérable", comme il l'aime à la relever sans en dévoiler la valeur globale. Interrogé, l'octogénaire a tout de même admis avoir distribué quelque 110 millions de francs en quarante ans sous forme de mécénat.
"C'est un soulagement. Je suis très heureux. Je suis entré dans ma 85e année, j'ai une vie passablement bien remplie, je pense qu'il y a des tas de choses à régler et mettre en ordre. J'essaie de faire au mieux", a-t-il déclaré mercredi dans l'émission Forum.
Inquiétudes pour l'avenir des exposition
Par le passé, l'ancien journaliste et ingénieur martignerain avait créé la Fondation Pierre Gianadda en 1977, bien connue pour ses expositions, puis la Fondation Annette et Léonard Gianadda en 2009.
Au micro de la RTS, le Valaisan a émis quelques inquiétudes quant à l'avenir des expositions. "Le public change, les jeunes ne s'intéressent plus, ils ne viennent plus dans les musées. La fréquentation baisse et les prix augmentent. C'est compliqué, je suis condamné au succès des expositions", a-t-il expliqué.
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