L'observatoire valaisan a décerné la note de 6,9 sur 10 à l'ensemble du canton et de 8,1 à Zermatt.
A l'autre extrême, Loèche-les-Bains est la destination la moins satisfaisante cet été avec un score en deçà de 6.
Le franc fort ne freine pas les Asiatiques et les Américains
Dans son bilan, l'observatoire relève que le franc fort démotive toujours plus les touristes européens, mais ne pose en revanche aucun problème aux personnes en provenance du continent asiatique, et encore moins aux Américains.
Pour Patrick Bérod, directeur d'Hôtellerie Suisse Valais, interrogé dans le 19h30, l'attrait de Zermatt n'est pas près de disparaître. "Il y a l’atout nature c’est évident, mais aussi un aspect identitaire. N'oublions pas qu'énormément d'Américains sont d'anciens Européens émigrés. Donc, pour eux, c'est aussi un retour aux sources, aux origines".
La différence entre les nuitées hôtelières européennes et mondiales tend à s'estomper. Elles se montaient à 166'000 pour les premières contre 145'000 pour les secondes en 2018.
Des bureaux à distance
Selon les chiffres de Suisse Tourisme, les visiteurs en provenance des USA représentent 3% des flux touristiques suisses. Une clientèle aisée, plutôt jeune et attirée par les sports de montagne et la randonnée.
"On voit maintenant fleurir des bureaux à distance dans les hôtels, constate Patrick Bérod. Des 'office away' comme les Américains les appellent, où ils viennent un mois pour travailler en Suisse, ensuite ils vont à Paris travailler un autre mois, puis ils vont à Florence… C’est aussi du tourisme et les hôteliers valaisans se sont adaptés à cette nouvelle forme".
Ainsi, 43% des acteurs du tourisme interrogés par l’observatoire valaisan se disent confiants, voire très confiants concernant la saison hivernale à venir. La seule visiteuse indispensable reste évidemment la neige, que l'on aimerait voir arriver d'ici un mois.
Cécilia Mendoza/boi