La charge est menée par l’UDC et le PLR, qui veulent confier la gestion du Service de l’environnement à un autre membre du gouvernement cantonal. Jacques Melly est dans la tourmente depuis le départ du chef du service, Joël Rossier, et la publication de documents révélant des dysfonctionnements au sein de son département.
"Il n'y a pas d'autre issue possible. Il faut que ce service puisse travailler sereinement, et c'est très compliqué pour [Jacques Melly] avec trois enquêtes pénales", justifie le chef de groupe de l’UDC du Valais romand Grégory Logean. Lequel ne considère pas pour autant que la confiance envers l'élu PDC est rompue.
Le PS n'est pas en reste, lui qui réclamait la semaine dernière la démission de Jacques Melly sur les réseaux sociaux, alors que le magistrat est à 17 mois de la retraite.
Attaques "pitoyables", dénonce le PDC
Les démocrates-chrétiens défendent leur conseiller d'Etat. "Je trouve pitoyable le comportement de nos adversaires politiques. En même temps, nous sommes en période pré-électorale avant les cantonales de 2021 et je peux comprendre qu’on attaque déjà le siège de Jacques Melly. Même s'il a déjà annoncé qu'il ne se représenterait pas", réagit de son côté le chef de groupe du PDC du Bas-Valais, Joachim Rausis.
Ce dernier ne nie pas qu’il y a des problèmes. Il déplore simplement que les autres partis utilisent le dossier épineux qu’est le mercure dans le Haut-Valais pour remettre en cause tout ce qui est fait dans le canton à travers Jacques Melly.
Yves Terrani/ani