Oiken, dont le nom vient de deux racines grecques: Oïkos, la maison, le chez-soi, l’habitat. Et enérgeia, l’activité, la force en action, l'énergie. Et cette nouvelle entité s'oriente clairement vers l'innovation et la durabilité.
Son objectif est en effet de s'inscrire au mieux dans l’agenda 2035 du Valais et l’agenda 2050 de la Confédération en matière de transition énergétique grâce à la réduction de la consommation, à la suppression des énergies fossiles, à l'électromobilité et au multimédia.
Raisons historiques et proximité
Pour le président d'Oiken, Philippe Varone, ce qui a conduit à cette fusion c'est "200 ans d'histoire qui nous contemplent" et "la proximité avec les clients". "Ensemble, on est plus forts. On a la possibilité, dans une plus grande structure, d'avoir plus de compétences, de pouvoir développer plus de métiers et de pouvoir offrir plus de prestations pour nos clients", insiste-t-il.
Cette fusion était-elle devenue indispensable? "C'était le meilleur moment pour le faire. On est encore maîtres de notre destin, je ne suis pas sûr que demain ou dans trois ou cinq ans on aurait pu avoir la même attitude", répond Philippe Varone.
Liens avec la recherche
Pour le directeur de la nouvelle société, François Fellay, il devenait impossible de relever les défis du futur en demeurant seulement un fournisseur d'énergie et un gestionnaire de réseaux de distribution. Il était donc indispensable d'ajouter plus de services à l'arsenal. Et puis, il y a la volonté d’Oiken de s’associer à la recherche en Valais, avec la HES-SO, mais aussi l'EPFL. François Fellay souligne la "proximité physique" entre l'entreprise et le monde académique. "On remarque que c'est quelque chose qui nous grandit", estime-t-il. Et d'ajouter: "On sent que les professeurs recherchent une application concrète sur le terrain. Et nous, nous avons a besoin de la recherche et de l'innovation pour développer des prestations meilleures".
Yves Terrani/jvia