Les colorants bloc-W.C, les produits pour le bain, les solvants ou encore les biocides tels que l’eau de javel sont montrés du doigt. Avec quelques gestes simples, chacune et chacun peut aussi contribuer à diminuer la quantité de micropolluants rejetés dans les canalisations.
Il s'agit de choisir des produits naturels, de doser au plus juste et d'éliminer l’utilisation de substances souvent inutiles, explique lundi le Service valaisan de l’environnement (SEN), en présentant sa campagne "Doucement la dose".
Impossible à filtrer
Impossibles à filtrer et à éliminer entièrement via les méthodes traditionnelles des stations d’épuration (STEP), ces substances, contenues dans les produits de nettoyage, les pesticides ou les médicaments finissent souvent dans les rivières et les lacs.
Une fois rejetés, même en très faible quantité, certains micropolluants sont nuisibles pour les écosystèmes aquatiques comme pour les ressources en eau potable. Ils peuvent également perturber la sexualité et la reproduction des poissons par exemple.
Ateliers pour jardiniers
Des ateliers printaniers seront proposés dans différentes villes réparties entre le Haut-Valais et le Valais romand sur l’utilisation efficace des produits phytosanitaires. Organisés dans les jardins familiaux, ces ateliers lieront informations et exercices pratiques au jardin et seront l’occasion d’apprendre à jardiner sans pesticides.
Les mesures prises par le SEN ont déjà permis la réduction des pesticides d’origine industrielle présents dans les eaux du Rhône d’un facteur de 100 au cours des dix dernières années. De son côté, le Service cantonal de l’agriculture (SCA) a lancé un plan d’action en 2019 pour réduire les risques liés aux produits phytosanitaires.
ats/kkub