La plaque a été installée à l'intérieur de la chapelle du Closillon. La cérémonie a réuni une centaine de personnes et le vice-président du groupe de soutien aux personnes abusées dans une relation d'autorité religieuse (SAPEC) a pris la parole.
"Il est capital de comprendre l'histoire des abus sexuels et de faire un travail de mémoire pour en témoigner", a déclaré Jean-Marie Fuerbringer.
Demande d'une victime d'abus
Le choix de Monthey découle d'une demande d'une victime, afin qu'un élément visible témoigne de la souffrance des personnes abusées. "Pour moi, les faits remontent à 46 ans", raconte Stéphane. "Mais je peux vous dire que ces souffrances m'ont suivi, jusqu'à ce qu'elles explosent au grand jour."
Ce dernier a été victime de divers abus sexuels par un ancien enseignant de la cité, ex-religieux de la communauté des Marianistes et entraîneur de football. Le religieux a été condamné par la justice pénale pour des faits analogues, avant de décéder dans les années 80.
La date choisie était également liée à la visite pastorale de l'évêque de Sion dans la région et à la proximité géographique avec la communauté de l'abbaye de Saint-Maurice, également partie prenante à cette cérémonie.
Une quinzaine de prêtres pédophiles
Le diocèse de Sion estime à une quinzaine le nombre de prêtres pédophiles ayant sévi dans le canton entre 1958 et 1992. Quatre d'entre eux sont encore en vie, mais plus en activité. Au total, le nombre de victimes se compte par dizaines.
ats/sims