La loi qui sera débattue au Parlement dès jeudi est très générale, mais c'est bien la question du suicide assisté qui sera au coeur de ces débats.
Très sensible en Valais, le sujet a vécu plusieurs rebondissements ces dernières années. Les députés ont déjà planché plusieurs fois sur la question. La dernière fois, en mai 2019, ils avaient refusé d'intégrer le suicide assisté à la loi sur la santé.
Aujourd'hui, si un résident d'EMS aborde la question d'un suicide assisté, il sera redirigé vers l'un des rares établissements qui acceptent de gérer cette mesure. C'est ce point que le projet de loi souhaite changer.
Les EMS et plusieurs partis contre ce changement législatif
La plupart des EMS ne veulent pas de cette législation, car elle obligerait les homes valaisans à mettre sur pied une assistance, pour toute personne souhaitant mettre fin à ses jours, et ce au sein de chaque établissement.
Franz Schmidt, président de l'AVALEMS, l'association faîtière des EMS valaisans, estime lundi dans le 12h30 que cette loi n'est pas nécessaire, car peu de gens demandent ce service dans la région. Il estime aussi important que les EMS conservent leur autonomie.
Ce projet est également rejeté par plusieurs partis, comme l'UDC et le PDC du Haut-Valais, et par une partie des chrétiens-sociaux et du PDC du Valais romand.
Dominique Choffat/boi