Depuis son étude à Brigue, Franz Ruppen, candidat UDC en lice pour briguer l'un des deux sièges au Conseil d'État, fait campagne via les réseaux sociaux. Mais l’outil reste anecdotique face à son véritable atout pour cette élection: la capacité de mobilisation du Haut-Valais pour placer les siens.
"On l’a vu aux dernières élections avec la socialiste Esther Waeber-Kalbermatten. Alors que les socialistes ne pèsent pas beaucoup dans le Haut-Valais, tout le monde était derrière elle pour assurer le deuxième siège du Haut", explique-t-il. "Maintenant, c’est au tour de l’UDC du Haut. En politique, c’est comme ça, il faut être au bon endroit au bon moment."
Seulement 26% de la population
Roberto Schmidt, le conseiller d’Etat le mieux élu il y a quatre ans, en sait quelque chose. En période d’élection, le Haut-Valais compte, et qu’importe s'il ne représente que 26% de la population.
"On a d’autres arguments. On occupe une grande partie du terrain. Dans le tourisme, on est peut-être plus fort que le Valais romand. Je crois qu'il faut arrêter de chercher le petit argument par-ci, par-là. Pour moi, ce qui est important, c'est une collaboration des cinq au gouvernement dans l’intérêt de tout le canton."
Les Romands, plus sensibles à la question environnementale
Brigitte Wolf, elle, préside les Verts dans le Haut-Valais. Son parti étant naissant, elle espère beaucoup des Romands, plus progressistes sur la question environnementale.
"Aux élections pour le Conseil des Etats, j’ai fait plus de voix dans le Valais romand, grâce à la liste commune avec Mathias Reynard. Mais à la fin, le résultat compte pour tout le Valais."
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Sujet TV: Claudine Gaillard, Erwan Jagut et Florence Vuistiner
Adaptation web: fgn