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Contraint de rester fermé, Aquaparc au Bouveret dénonce une injustice

Contrairement aux piscines et aux thermes, les parcs aquatiques resteront fermés. Aquaparc dénonce un traitement injuste
Contrairement aux piscines et aux thermes, les parcs aquatiques resteront fermés. Aquaparc dénonce un traitement injuste / 19h30 / 2 min. / le 28 mai 2021
Aquaparc au Bouveret (VS) dénonce la décision du Conseil fédéral de ne pas permettre, en raison du Covid, la réouverture la semaine prochaine des parcs aquatiques, contrairement aux piscines intérieures et aux bains thermaux. Il dénonce une situation "inacceptable et incompréhensible."

"Sur quels éléments se base la Confédération pour ouvrir les bains thermaux, les piscines intérieures et maintenir fermés les parcs aquatiques? Pourquoi sommes-nous les derniers représentants du secteur des loisirs à être toujours fermés?", s'insurge Aquaparc sur son site internet. Il juge ce traitement "inégal".

Le principal parc aquatique de Suisse romande peut certes exploiter ses espaces extérieurs, mais ses principales activités sont prévues en intérieur. Il assure pourtant avoir un protocole sanitaire efficace, aucune contamination n'ayant été constatée lors des mois d'ouverture en 2020.

Et s'il est effectivement impossible de porter le masque dans les espaces aquatiques, "les équipes sont d'autant plus attentives au respect des distances et des gestes barrières", est-il écrit sur le site du parc de loisirs.

"Coup de massue"

Pour sa directrice Sonia Vandenabeele, interrogée par 24 heures, c'est un véritable "coup de massue". "C'est totalement incompréhensible. On ne s'y retrouve plus. On nous change de catégorie au gré du temps. Et désormais, nous sommes de nouveau considérés comme une activité indoor avec port de masque et gestes barrières", déplore-t-elle.

Aquaparc estime que la décision du Conseil fédéral "n'est motivée par aucune raison valable". Il ajoute que les autorités communales et cantonales, qui s'étaient prononcées en faveur d'une réouverture dès la semaine prochaine, seront sollicitées pour faire pression sur le Conseil fédéral et l'Office fédéral de la santé publique.

Interrogé par Le Nouvelliste, Christophe Darbellay a également jugé "incompréhensible" cette situation. "Ces mesures sont plus sévères qu'il y a un an lorsque la situation était nettement moins bonne avec plus de malades et aucune personne vaccinée", regrette le conseiller d'Etat en charge de l'économie.

La question de la raison du traitement différent appliqué aux parcs aquatiques par rapport aux piscines et centre thermaux a été posée par un journaliste à la fin de la conférence de presse de l'OFSP vendredi, mais son chef de la section Gestion de crise Patrick Mathys a confessé être incapable d'y répondre. "Je vais relayer cette question", a-t-il promis.

ats/fgn

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