Seul devant une dizaine de journalistes réunis à Sion, Mathias Reynard a dressé un bilan positif de ses premiers mois à la tête du Département de la santé, des affaires sociales et de la culture (DSSC) du Valais. Le travail est "passionnant et concret", s'est-il réjoui.
L'ex-conseiller national est entré en fonction le 1er mai dernier après une campagne électorale parfois tendue mais qui ne semble avoir laissé ni trace, ni méfiance au sein du Conseil d'Etat: "Il y a un très bon esprit de travail. L'ambiance est à la confiance", a assuré le nouvel élu de 34 ans.
Coronavirus et santé mentale des jeunes
Dès son entrée en fonction, le nouveau chef du département de la Santé a pris en charge la lutte contre le coronavirus, qui a eu un fort impact sur la santé mentale de la population.
Le conseiller d'Etat a donc décidé de renforcer le soutien psychiatrique des 14-24 ans via un projet pilote mené jusqu'à la fin de l'année. Celui-ci consiste notamment en des équipes soignantes d'urgences psychiatriques ambulatoires renforcées et la mise sur pied d'une hotline.
Le 7 juin dernier, le département de Mathias Reynard a aussi décidé d'ouvrir à Sierre des consultations spécialisées, confidentielles et gratuites pour les victimes de violences physiques et/ou psychiques. "Après deux petits mois, nous constatons qu'il y a un vrai besoin avec 37 personnes venues consulter", note Mathias Reynard.
Défense des valeurs féministes
Revendiquant ses valeurs notamment "humanistes et féministes", le conseiller d'Etat dit vouloir atteindre 40% de femmes dans les commissions externes liées à son département durant cette législature. C'est un peu plus que les 36% visés globalement par le gouvernement cantonal.
>> Lire : Le Valais vise 36% de femmes dans ses commissions administratives
Mathias Reynard a aussi listé toute une série de projets qui devraient se concrétiser durant cette législature. Parmi eux figurent la création d'un SAMU social ou la mise sur pied d'une politique contre la discrimination, spécialement l'homophobie. Espérée en 2022, elle s'appuiera sur les résultats d'une étude de Promotion santé Valais attendus pour septembre.
ats/oang