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Le Valais renforce son soutien aux familles défavorisées

Les familles sont particulièrement touchées par les dettes. [AP/Keystone - Christof Stache]
Le Valais renforce son soutien aux familles défavorisées / Le Journal horaire / 1 min. / le 17 octobre 2021
Le Conseil d'Etat valaisan veut mieux soutenir les familles de condition économique modeste et instaure un système progressif pouvant aller jusqu'à une aide annuelle de 1750 francs. La Chambre valaisanne de commerce et d'industrie regrette la décision.

Jusqu'ici, les familles défavorisées touchaient une aide de 1350 francs. Désormais, en fonction de leur revenu, elles pourront bénéficier d'un montant allant de 1350 francs à 1750 francs, a annoncé l'Etat du Valais vendredi dans un communiqué.

A la fin du mois de décembre, 12'000 familles environ devraient bénéficier de cette allocation de ménage du Fonds cantonal pour la famille. "Ainsi, 18,4 millions de francs seront versés en 2021, soit une augmentation de 2 millions de francs par rapport à l'année 2020", précise le canton.

Le droit à ces prestations est calculé en fonction des revenus fiscaux des familles. Les critères sont les mêmes que ceux utilisés pour déterminer le droit aux subventions de primes d'assurance-maladie.

Limites de revenus et montants 2021 de l’allocation de ménage valaisanne. [Canton du Valais]
Limites de revenus et montants 2021 de l’allocation de ménage valaisanne. [Canton du Valais]

"Décision hâtive" pour la CCI valaisanne

Pour financer ce soutien supplémentaire, le Conseil d'Etat a décidé d'augmenter de deux points le taux de contribution 2022 au Fonds cantonal pour la famille, passant ainsi de 0,16% à 0,18% des salaires AVS déclarés. Une décision est jugée "hâtive" par la Chambre valaisanne de commerce et d'industrie qui plaidait pour un maintien de la contribution actuelle.

Pour la CCI Valais, la décision d'augmenter les charges salariales payées par les employeurs du canton constitue une "dégradation des conditions cadres pour le monde du travail". De plus, elle estime "prématuré et surprenant" que la décision du gouvernement tombe "en pleine révision de la loi sur les allocations familiales que le Grand Conseil n'a pas encore bouclée".

ats/iar

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