Plus de 900 membres du parti ont répondu à l'appel du sondage, soit un taux de participation de plus de 40%, a indiqué le PDCVr vendredi dans un communiqué. Outre le changement de nom, ils ont aussi donné leur avis sur l'organisation interne ou les relations avec le Haut-Valais.
Valeurs de la démocratie chrétienne préservées
Le résultat sur le changement de nom permet de révéler une tendance et d'ouvrir le débat avant l'échéance du congrès, relève le communiqué. Il est toutefois nécessaire que les partisans opposés à cette nouvelle appellation ne soient pas écartés du débat et soient rassurés sur le fait que cela n'impliquerait pas l'abandon des valeurs de la démocratie chrétienne.
Par ailleurs, 79% des sondés estiment que l'appartenance des membres et sympathisants aux sections locales et au PDCVr devrait être automatique et unique avec une seule cotisation. La même proportion considère que le parti devrait pouvoir coordonner les actions des sections locales et régionales, notamment en termes de communication, d'actions politiques et lors des campagnes.
Renforcer les liens avec les partis hauts-valaisans
Enfin, les personnes interrogées souhaitent à plus de 80% une intensification des relations avec les partis hauts-valaisans de la même famille politique. Selon elles, les campagnes individuelles aux niveaux cantonal et fédéral devraient aussi être mieux encadrées.
Le sondage a été lancé début novembre par le groupe de réflexion du PDCVr, nommé par le Comité directeur pour réfléchir aux réformes du parti. Il prévoit encore une série de rencontres avec des élus et des représentants des organes du parti, afin de les consulter sur l'interprétation de ces résultats et les réformes qu'il souhaite proposer. Il rendra son rapport au Comité directeur début janvier.
ats/oang