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Une météorite d'un demi-kilo s'est écrasée en Valais lundi dernier

L'alpage de la Corbassière dans le Val de Bagnes, près d'où la météorite a probablement fini sa course. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Une météorite d'un demi-kilo s'est écrasée en Valais lundi dernier / Le Journal horaire / 34 sec. / le 6 décembre 2021
Une météorite d'un demi-kilo s'est écrasée lundi dernier dans la région de Verbier, en Valais. De la taille d'une mandarine, elle n'a toujours pas été retrouvée. Un spécialiste appelle toutefois à ne pas "prendre de risques inutiles pour aller la chercher".

"Le 29 novembre, une météorite d'environ 500 grammes s'est écrasée en Valais", raconte ce lundi Michaël Cottier, médiateur scientifique à l'Observatoire François-Xavier Bagnoud, basé à St-Luc, dans le Val d'Anniviers, au micro de Rhône FM.

La partie principale du météore a dû finir du côté du glacier de Corbassière, dans le Val de Bagnes, mais des débris plus petits ont pu être déviés par le vent autour de l'impact principal, ajoute-t-il.

La zone n'étant pas facile d'accès et dangereuse en hiver, la météorite n'a pas encore été retrouvée. Michaël Cottier appelle à ne pas "prendre de risques inutiles pour aller la chercher". Le printemps venu, il invite en revanche les intéressés à être attentifs aux rochers et cailloux lors de leurs promenades dans la région.

Intérêt scientifique plus que financier

"Nous mettrons à disposition une page sur notre site internet qui résumera à quoi ressemble un météore retrouvé au sol et les éléments auxquels il faut faire attention. N'hésitez pas à nous contacter pour que l'on puisse vous dire si c'est la bonne piste ou pas", précise-t-il encore à la radio régionale.

Certaines météorites "très, très rares peuvent avoir de la valeur, comme c'est le cas des météorites martiennes". Dans le cas du Val de Bagnes, "il ne faut pas s'attendre à devenir milliardaire, l'intérêt de la découverte est plutôt scientifique", ajoute Michaël Cottier.

Ce dernier invite d'ailleurs à contacter le Musée des Sciences de la Terre de Martigny ou l'Observatoire François-Xavier Bagnoud de Saint-Luc pour que le caillou soit amené à un muséum et analysé.

ats/asch

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