Seule une grosse moitié des EMS valaisans acceptent l'assistance au suicide. Le projet des autorités est de forcer toutes les institutions à tolérer cette forme de fin de vie. Il ne s'agit pas de contraindre les EMS à assister les suicides, mais simplement de permettre à des entités (comme Exit) de le faire. Ce sont uniquement les structures qui touchent de l’argent public qui sont concernées.
Selon un avis de droit commandé par le Grand Conseil, la jurisprudence garantit la liberté de choisir les modalités de sa mort. Mais personne - pas même l'Etat - n'est tenu de pratiquer l’assistance au suicide.
D'autres cantons romands précurseurs
En Suisse romande, les lois cantonales de Vaud, Genève et Neuchâtel font déjà primer le choix des résidents sur les convictions éthiques ou religieuses des directions d'établissements.
Le Grand Conseil valaisan soumettra volontairement sa décision au peuple, en raison du caractère émotionnel du sujet.
Romain Carrupt/ami