La virulence "sans précédent" du mildiou, une maladie fongique de la vigne, a été favorisée par les conditions météorologiques, explique lundi le canton du Valais dans un communiqué. Ces épisodes de pluie importants et incessants entre mi-juin et mi-août - conjugués à la forte croissance de la vigne - ont notamment empêché les viticulteurs d'intervenir correctement et en temps voulu, qu'ils travaillent en production conventionnelle ou biologique.
Cet évènement doit toutefois être considéré comme exceptionnel. Une épidémie de mildiou ne dépend en effet pas de la saison précédente, mais des conditions météorologiques de l'année en cours. L'année 2021 a montré l'importance de l'observation des vignes et du partage d'informations entre vignerons.
Vision 2035
La nouvelle saison viticole qui débute doit être abordée avec sérénité, poursuit le communiqué. Les défis ne manquent toutefois pas, que ce soit en termes de structure et d'encépagement du vignoble, de protection phytosanitaire ou de relève.
Pour soutenir le secteur, l'Etat du Valais a débloqué un crédit de 14 millions de francs pour les producteurs de raisins. Il travaille également avec la branche à la définition d’une vision 2035, contribue à la réduction des risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires et collabore avec Agroscope dans des programmes de recherche.
Le canton s’engage aussi au niveau fédéral, en soutenant les principes d’une assurance récolte, d'une contribution à fonds perdu pour le renouvellement du capital plante et d'une réserve climatique.
ats/ebz