La cour considère que l'accusé a usé de violence envers la plaignante pour la contraindre à subir divers actes d’ordre sexuel dans la nuit du 23 au 24 octobre 2014. Elle s'appuie notamment sur les expertises médico-légale et psychiatrique de la partie plaignante et l'état de stress post-traumatique de la victime dont les bribes de souvenirs ne "sauraient être le fruit d’hallucinations ou d’une reconstitution mentale", précise jeudi le tribunal dans un communiqué.
En première instance, Yves Allegro avait été condamné à deux ans de prison avec sursis. La cour cantonale "a considéré qu'une réduction de peine de quatre mois s'imposait en raison notamment de la violation du principe de célérité et de la couverture médiatique données à cette affaire".
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Comportement "pas digne d'un gentleman"
Les faits reprochés au Valaisan remontent à octobre 2014, lors d'une réunion d'entraîneurs de Tennis Europe à Tallinn (Estonie). Selon l'acte d'accusation, les membres des délégations suisse et autrichienne se sont rendus dans un bar. Yves Allegro et la plaignante, tous deux alcoolisés, ont ensuite regagné une chambre de leur hôtel.
Le lendemain, ni l'un ni l'autre ne disent se souvenir de ce qui s'est passé durant la nuit. Ils échangent des SMS dans lesquels le Valaisan s'excuse notamment "pour cette nuit" et son comportement "pas digne d'un gentleman" et la plaignante s'étonne des bleus et autres marques qu'elle a sur le corps.
ats/hkr