Au total, une trentaine de pilotes, femmes et hommes confondus, s’affrontaient par groupes de six sur un même circuit. Les meilleurs ont atteint les 100 km/h. Chaque manche durait quelques minutes et les trois premiers étaient qualifiés pour le tour suivant.
Au final, Sara Cabrini s'est imposée devant le Français Aymar Vernay et l'Espagnol Marc Luna, au terme d'une finale marquée par trois chutes.
Victorieux de la première course officielle de ce nouveau championnat du monde il y a deux semaines à Londres, le Vaudois Matis Neyroud a été éliminé en quarts de finale sur le circuit sédunois.
Susciter des vocations
Cette discipline compte sur ces événements pour susciter des vocations. "On veut inspirer et créer des vocations parmi les jeunes, leur montrer que c'est un sport motorisé durable qui peut être accessible à tout le monde, quel que soit son milieu social", avait expliqué en février Lucas di Grassi champion du monde de Formule E en 2016-2107 et membre fondateur des championnats eSkootr.
Après la capitale valaisanne, la compétition se déplacera en France (juin), en Italie (juillet), en Espagne (septembre) et aux Etats-Unis (octobre). Pour l'heure, les athlètes qui s'élanceront cette année ont tous des passés sportifs différents. Mais les organisateurs espèrent que des compétitions régionales essaimeront en 2023.
Ce championnat s'inscrit dans le cadre du Festival de la Transition, qui se termine dimanche à Sion. Cet événement vise à aborder les défis environnementaux et sociaux de manière ludique et populaire.
ats/jfe