Très demandés, les chiens d'assistance changent la vie des personnes à mobilité réduite
Glue, un labrador d'un an et demi spécialisé dans l’assistance, fait connaissance mardi avec sa nouvelle propriétaire. “On va faire beaucoup de choses, tous les jours. C’est un ami pour moi”, confie-t-elle dans le 19h30. Le canidé a grandi dans une famille d’accueil avant de suivre un apprentissage de plusieurs mois.
Ce jour-là, trois chiens ont pu être présentés à leurs bénéficiaires. Un moment que Fabienne, atteinte de myopathie, attendait depuis plus d’une année pour gagner en autonomie. “C’est un soutien important du point de vue physique. Il ramasse des objets, ouvre des portes, nous aide au quotidien. Et c’est aussi bon pour le moral. On est obligé de sortir, on prend moins de médicaments, on communique grâce à lui. Ça nous ouvre au monde”, explique-t-elle.
Liste d'attente conséquente
En trente ans d'existence, la fondation Le Copain a remis gratuitement plus de 360 chiens, essentiellement des labradors et des Golden Retriever. Si la Suisse compte plusieurs structures de ce type, le temps d'attente pour obtenir un compagnon se compte en années.
“On n’arrive pas à suivre toutes les demandes, notamment en raison du coût financier que cela représente", explique Gabriel Friggieri, directeur de la fondation. Et pour cause, former un chien coûte environ 45’000 francs. Par ailleurs, une douzaine de chiens seulement peuvent être formés par année en raison des infrastructures et du personnel que cela requiert. "La liste d'attente est donc assez conséquente."
Romain Boisset/hkr