Un quatrième parc solaire alpin est à l'étude en Valais

Trois autres projets de ce type sont menés dans le Haut-Valais: à Gondo, où l'on produirait moins d'énergie, dans le Vispertal et à Grengiols, où l'on en fabriquerait 10 à 20 fois plus.

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Les facilitations votées par le Parlement fédéral afin de viser l'autosuffisance énergétique en hiver motivent les producteurs d'électricité et les communes à se lancer dans des projets photovoltaïques, avec des cellules solaires fonctionnant bien l'hiver.

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"Une quarantaine de projets ont été identifiés sur le plan national. Les prospections se font actuellement dans les différentes zones alpines", note le chef du projet "Prafleuri solaire" Eric Papilloud, conscient de la concurrence, mardi dans La Matinale.

Les parcs solaires alpins sont controversés. Des scientifiques estiment qu'ils produiraient plus d'énergie que les lignes électriques peuvent en transporter.

Une installation "qui s'adapte au site"

L'impact sur le paysage et la faune inquiète également les associations environnementales. Pour Grégory Logean, président d'Hérémence, "Prafleuri solaire" tient néanmoins compte de ces écueils.

"Nous avons un site qui dispose d'une ligne de 65 kilovolts (kV) de transport et qui est déjà existante via l'infrastructure de la Grande Dixence. Nous avons donc tous les ingrédients pour minimiser l'impact et éviter la construction d'infrastructures nouvelles, à l'exception de ce parc solaire alpin", argumente-t-il, soulignant qu'il s'agit d'un projet "qui s'adapte au site et non l'inverse".

L'installation projetée à la Grande Dixence coûterait 100 millions de francs. Elle pourrait alimenter 11'000 ménages à partir de 2025 au plus tôt.

Romain Carrupt/iar