Publié

Le mouton au nez noir du Valais séduit de plus en plus d'éleveurs

Le mouton au nez noir du Valais séduit de plus en plus d’éleveurs. Reportage à la rencontre des plus beaux spécimens
Le mouton au nez noir du Valais séduit de plus en plus d’éleveurs. Reportage à la rencontre des plus beaux spécimens / 19h30 / 2 min. / le 18 février 2023
Le mouton à nez noir, race haut-valaisanne par excellence, séduit de plus en plus les éleveurs du monde entier. Les plus beaux spécimens se sont réunis pour le concours Miss nez noir 2023.

Comme son nom le suggère, le nez noir du Valais est un mouton blanc à la face noire. Dans le Haut-Valais, on le bichonne depuis des générations.

Ainsi Josy Eyer, un des plus importants éleveurs de nez noirs de la région, prépare avec grand soin ses brebis pour le concours de Miss nez noir 2023.

Les moutons les plus mignons du monde sont d'abord nettoyés dans un bac avant d'être plongés dans un autre "où on les laisse nager", explique dans le 19h30 Josy Eyer.

Une fois pomponnées, les brebis sont prêtes pour le concours qui attire de nombreux éleveurs, également de l'étranger. April Higgins, une éleveuse irlandaise qui possède 10 moutons nez noirs, a en effet parcouru plus de 1000 kilomètres pour les admirer.

Exporter partout dans le monde

"La première fois que j'ai vu des moutons nez noirs du Valais en photo, c'était sur les réseaux sociaux et j'en suis tombée amoureuse. Ils sont si mignons, si adorables et ils ont très bon caractère, on a beaucoup de plaisir avec eux", déclare-t-elle dans le 19h30.

Plaine d'Irlande, Nouvelle-Zélande ou prairies américaines, les éleveurs haut-valaisans ont vu leurs nez noirs s'exporter loin à la ronde.  "J'exportais en Italie, France, Pologne, Ukraine, Angleterre ou Irlande", explique Rinaldo Pfammatter.

Après 2017, les épizooties ont rendu les exportations de moutons très complexes. Mais cela n'a pas freiné l'enthousiasme outre-Manche, voire outre-Atlantique.

Ainsi Pamela Campbell, éleveuse américaine, a importé des embryons et inséminé des femelles, "mais notre but c'est d'avoir vraiment la race la plus pure possible et d'être des éleveurs responsables".

Florence Vuistinier/lan

Publié