"Il s'agit d'un compromis moderne qui répond à une évolution de la société", estime Le Centre du Valais romand. Le projet est aussi soutenu par l'UDC du Valais romand.
Ce projet va "immanquablement péjorer les conditions de travail et la vie de famille des employés et touchera par ricochet celles du secteur de la petite enfance, avec une hausse de la demande en crèche et en UAPE", ont regretté les Verts. Sans oublier l'impact sur la consommation énergétique des magasins, à l'heure où l'on demande à la population de faire attention, ont-ils ajouté.
Pour le socialiste Blaise Carron, la question à se poser est la suivante: "Aurai-je le courage de regarder dans les yeux le personnel de vente après avoir dit oui à cette loi qui détériore ses conditions de travail, le courage de lui dire que par mon vote, il peine désormais à articuler vie privée et vie professionnelle?"
Référendum en embuscade
"Notre travail de parlementaire demande de légiférer avec courage", a aussi répliqué le PLR, qui regrette un projet "qui manque d'ambition" et qui "ne donne pas tous les outils aux magasins du canton pour lutter contre la concurrence en ligne notamment". Une libéralisation totale des horaires est nécessaire, a plaidé de son côté l'UDC du Haut-Valais.
Les fronts sont totalement figés, a résumé Christophe Darbellay. Pour le ministre de l'Economie, cette extension est "raisonnable".
Les syndicats SCIV et Unia ont d'ores et déjà prévenu qu'ils saisiraient le référendum, en cas d'extension des horaires d'ouverture.
ats/lan