Les indemnités de départ dans l'administration cantonale valaisanne revues à la baisse
En juillet 2022, "Monsieur correction du Rhône" avait vu son poste biffé de l'organigramme de l'Etat du Valais. Comme ce chef de service était âgé d'une cinquantaine d'années et qu'il travaillait pour le canton depuis plus de 20 ans, il a eu droit à une indemnité équivalente à 10 mois de salaire.
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Pour le député PLR Thomas Birbaum, c'est beaucoup trop. "Avec une telle indemnité nous arrivons à des situations ubuesques où une restructuration pour rendre plus efficient un service de l'Etat mènerait à coûter encore plus cher au contribuable en obligeant à verser des indemnités supplémentaires. Pourquoi faudrait-il encore payer pendant 12 mois des personnes qui ne travaillent plus à l'Etat du Valais, dont certaines ont même déjà retrouvé un emploi dans un autre secteur? C'est un double salaire que certaines personnes perçoivent ainsi", a t-il déclaré à la tribune.
Une indemnité justifiée pour la gauche
La députée verte Nathalie Cretton a en revanche justifié cette indemnité: "Vu que la Confédération et de nombreux cantons prévoient des dispositions légales similaires à notre canton, vu que la réorientation professionnelle dans le privé après de très nombreuses années passées dans une fonction publique peut s'avérer très compliquée et enfin vu le nombre très faible de collaborateurs ayant bénéficié de l'indemnité maximale, notre groupe refuse la motion et vous invite à en faire de même".
Cette invitation n'a été entendue que par la gauche et l'aile plus progressiste du Centre haut-valaisan. Le Conseil d'Etat doit maintenant se positionner sur cet abaissement de douze à six mois du plafond d'indemnisation. Mais c'est le Grand Conseil qui aura le dernier mot.
Romain Carrupt/lan