L'augmentation de 20 centimes du prix indicatif par kilo de vendange est un "signal fort" allant dans le sens d'une "rémunération juste" pour des produits à haute valeur ajoutée, estime la branche vitivinicole valaisanne.
"Nous sommes conscients qu'il risque d'y avoir une répercussion sur le prix du vin au final, mais ce n'est pas à la branche seule de supporter la hausse des coûts. Consommer local et durable a un prix", commente Cynthia Chabbey, directrice adjointe de l'Interprofession de la Vigne et du Vin (IVV), citée dans un communiqué publié mardi.
Cette hausse de prix est aussi une manière de soutenir une activité viticole qui souffre actuellement "d'un manque de relève, dû notamment à une baisse de rentabilité". Cette hausse de 20 centimes en moyenne, avec des différences selon les cépages, a été négociée par les familles de la production et de l'encavage de l'IVV.
A noter que les montants proposés par l'IVV sont indicatifs et non pas contraignants pour les acheteurs de vendanges.
Abaissement des quotas
Suite à la récolte historiquement basse de 2021, le marché du vin suisse est sain, estime aussi l'IVV. L'enjeu, selon elle, est de conserver cet équilibre. C'est pourquoi la branche "a choisi de maintenir la production au-dessous des limites quantitatives cantonales, afin d'assurer une récolte raisonnable".
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La limite a été abaissée pour les cépages traditionnels, Chasselas, Pinot Noir et Gamay, qui couvrent la moitié du vignoble valaisan, ainsi que pour les spécialités rouges.
ats/ld