Les deux sortants, les Centristes Marianne Maret - première femme à avoir gagné un siège à la Chambre des cantons en Valais - et Beat Rieder se représentent. Face à eux, sept autres candidatures ont été déposées, a annoncé le Canton lundi.
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Sur la ligne de départ pointent les conseillers nationaux PLR Philippe Nantermod et UDC Jean-Luc Addor. Les Verts sont représentés par leur cheffe de groupe au Grand Conseil Céline Dessimoz. Le PS du Valais romand compte sur la conseillère communale montheysanne Aferdita Bogiqi et son pendant haut-valaisan sur Claudia Alpiger, présidente de la section germanophone.
Il faudra cette année aussi faire avec le parti vert'libéral qui lance pour sa première course aux Etats la germanophone Jeannette Salzmann et le francophone Philippe Jansen.
Un ballottage général en vue
Depuis 1857, le Valais a toujours été représenté aux Etats par deux élus issus des rangs du PDC, devenu Le Centre depuis. Les autres partis politiques goûtent peu cette "représentation valaisanne mono-partisane" alors que la famille C a réuni moins de 35% de l'électorat en 2019, son minimum historique. Tous appellent à un "vrai débat démocratique" et souhaitent offrir un "vrai choix à la population".
Les représentants du canton du Valais sont élus selon le système majoritaire, à la majorité absolue au premier tour et à la majorité relative au second tour. Le premier tour du scrutin débouchera vraisemblablement sur un ballottage général. "Un éventuel deuxième tour de scrutin a été fixé au dimanche 12 novembre 2023", note la Chancellerie.
Comme souvent en Valais, la suite dépendra de la capacité des minoritaires à s'accorder sur un seul candidat, faute de quoi le Centre devrait conserver les deux sièges de sénateurs. A voir toutefois si le nouveau mode d'élection chamboulera finalement l'ordre établi.
Un bulletin unique
Jusqu'ici en Valais, la population devait choisir une liste partisane pour l'élection du Conseil des Etats. Cet automne, pour la première fois, elle se verra proposer une seule liste avec tous les noms des candidats, rappelle lundi la Chancellerie.
Le citoyen devra en cocher deux noms. "Le bulletin unique officiel est nul s’il comporte plus de cases cochées qu'il y a de personnes à élire", ajoute le Canton.
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ats/boi