Le Conseil d'Etat recommandait d'accepter ce postulat qui demande également d'établir un état des lieux des besoins par région et de se renseigner sur le bilan des cantons - comme Vaud - ayant mis en place un tel dispositif. Il a été suivi par le parlement sans débat.
Le dispositif avait été élaboré il y a un peu plus de trois ans par l'Organisation cantonale valaisanne des secours (OCVS), en collaboration avec le service de la santé, pour répondre aux besoins de prise en charge des urgences vitales dans les régions périphériques du canton, rappelle le postulat issu des rangs du Centre.
Dispositif déjà testé
Dans sa réponse, le Conseil d'Etat souligne que le dispositif a été expérimenté en Valais cette dernière année. Autant d'essais qui vont permettre "d'établir un premier bilan", explique le gouvernement.
Le dispositif a été mis en place de janvier à avril 2023 à Martigny, suite à la fermeture provisoire du service des urgences de l’hôpital durant la nuit, ainsi que dans la vallée de Conches en février 2023 pendant la très haute saison touristique.
Depuis avril 2023, un "rapid responder" ("répondant rapide") est également présent à St-Nicolas suite à l’arrêt d’activité de l'ambulance de Grächen.
Système moins coûteux
Outre la rapidité d'intervention dans les vallées latérales, le dispositif présente "des avantages économiques indéniables", soulignaient également les postulants.
Un "rapid responder" coûterait 250'000 francs par an alors qu'une ambulance, engageable 24h/24, implique une dépense de 1,5 million de francs.
ats/iar