Le Nouvelliste fête ses 120 ans d'existence mais craint pour son avenir

Ces treize thématiques, une par décennie, sont toutes rattachées à une archive, écrit Noémie Fournier, journaliste et responsable de l'opération "120 ans du Nouvelliste". Car le quotidien "a témoigné, pour ne pas dire participé, à tous les petits moments et les grands événements qui ont fait le Valais que nous connaissons".

Parmi les treize sujets choisis et développés figurent l'énergie, la mobilité, la mue du monde agricole, le tourisme, le droit de vote des femmes, le Valais religieux ou encore celui qui voit la fin de l'hégémonie du PDC (aujourd'hui Le Centre). En parallèle, six jeunes de vingt ans commentent "de leurs regards frais et de leur plume engagée" chacune des thématiques abordées, ajoute Noémie Fournier.

>> Relire : Le Prix Dumur 2021 pour Le Nouvelliste et son rédacteur en chef

"Le Nouvelliste est en difficulté"

"Le Nouvelliste relate depuis 120 ans la vie publique des Valaisannes et des Valaisans", abonde son rédacteur en chef Vincent Fragnière dans l'éditorial. Mais aujourd'hui, il ne faut plus avoir peur d'écrire que Le Nouvelliste est en difficulté, ajoute-t-il.

La presse écrite - et donc aussi Le Nouvelliste - n'a toujours pas trouvé de nouveau modèle économique qui lui permet d'avoir une perspective sur le long terme, affectée par les grands acteurs de la publicité comme Google et la chute du nombre d'abonnements, explique-t-il. Le rédacteur en chef souligne que la rédaction du Nouvelliste a dû faire face "à une diminution d'effectif de 20% sur les quatre dernières années".

Malgré ces circonstances, le quotidien continue à innover, relève Vincent Fragnière qui espère "de tout coeur pouvoir participer, comme retraité du journal, aux festivités de ses 150 ans".

>> Revoir le reportage de Couleurs locales sur le centre d'impression de Monthey où est imprimé Le Nouvelliste :

ats/vajo