L'ancien président et l'ancien secrétaire de la station bagnarde ont été condamnés pour faux dans les titres à des jours-amendes avec sursis. Dans ce dossier complexe de plus de 1700 pages pour juger le contenu de deux lettres, les deux prévenus sont accusés d'avoir falsifié la date et le motif de licenciement de cet employé communal devenu un "lanceur d'alerte" gênant pour la commune.
D'autres affaires en cours
Et l'affaire comprend encore de nombreux volets. Un deuxième dossier sera jugé bientôt. L'ancien président de Bagnes et quatre autres membres de la commune comparaîtront pour "gestion déloyale des intérêts publics". Présumés innocents, on leur reproche d'avoir autorisé à tort ces constructions de piscines, saunas et autres homes cinémas dissimulés.
Les propriétaires et leurs architectes qui ont profité de l'affaire ont eux écopé d'une cinquantaine d'amendes pour moins de 200'000 francs au total. Et au final, aucun chalet n'a été détruit.
Mathias Délétroz/jop