Un millier de candidats étaient en lice dimanche en Valais pour briguer les quelque 730 sièges des exécutifs de 126 communes du canton.
Le scrutin n'a pas provoqué de grands bouleversements, mais l'enjeu était particulièrement important pour les libéraux-radicaux, qui se battaient pour conserver leurs acquis, dans le but de garder les présidences de Sion, Sierre et Martigny. Si ces postes seront attribués le 13 novembre, la concurrence avec le PDC s'annonce rude.
La pression se maintient toutefois sur les démocrates-chrétiens, qui ont laissé échapper quelques sièges au profit de l'UDC, de la gauche ou de formations communales contestataires comptant parfois en leur sein des dissidents PDC.
Quant à l'UDC, elle espérait effectuer une percée, notamment dans le Valais romand. Elle a décroché de nouveaux sièges dans plusieurs communes, dont Val-d'Illiez où l'ex-président PDC a été évincé, Ardon, Ayent ou encore Saint-Gingolph. Mais elle a aussi échoué aux portes de plusieurs autres exécutifs convoités, notamment ceux de Sierre et Martigny.
La gauche a de son côté gagné cinq sièges sur l'ensemble du canton, dont quatre dans le Valais romand, selon Gaël Bourgeois, président du PS du Valais romand. Les socialistes en espéraient trois et font donc mieux que prévu.
Suivi assuré par Jessica Vial