Début des débats au Grand Conseil valaisan sur l'interdiction des thérapies de conversion
En Suisse, Neuchâtel est pour l'instant le seul canton à avoir légiféré sur la question, en interdisant formellement ces "thérapies". Mais toutes les autres régions romandes ont déjà lancé des réflexions en ce sens.
Des textes, plus ou moins avancés, sont ainsi sur la table des parlements vaudois, jurassien, genevois, bernois et, depuis peu, fribourgeois.
La majorité des partis favorables à une interdiction
Selon PinkCross, l'association faîtière des organisations gays en Suisse, 14'000 personnes feraient ou auraient fait l'objet d'une thérapie de conversion dans l'ensemble du pays. En Valais, aucun chiffre n'a par contre pu être formulé.
Dans le canton, la majorité des partis se disent favorables à une telle interdiction. Lors de la consultation, seule l'UDC a affiché son désaccord face à cette disposition.
La Société médicale du Valais affirme quant à elle ne pas s’opposer au projet. Elle souhaite néanmoins préciser les types de thérapies qui seraient à bannir.
Une législation fédérale à venir?
D'autres députés et organisations proposent enfin d'attendre une législation fédérale en la matière. Mais à Berne, le travail du Parlement est encore loin d'avoir abouti. Les élus peinent pour l'instant à définir les contours d'une éventuelle loi d'interdiction.
Le Conseil d'Etat valaisan veut donc prendre les devants. L'entrée en matière sur la révision pourrait ainsi aboutir à une décision dès jeudi.
>> Lire aussi: : Les cantons s'attaquent aux "thérapies de conversion" en ordre dispersé
Diana-Alice Ramsauer/ther