La formation de surveillance des troupeaux contre les attaques de loups est en plein boom
Depuis l’année dernière, l’association OPPAL a enregistré plus de 1000 demandes de bénévolat, près de 400 d’entre elles ont afflué uniquement cette année.
Dimanche, dans le 12h30 de la RTS, Sabrina Jenni, jeune garde-frontière et nouvelle recrue de l’association OPPAL formée ce week-end, a expliqué que sa motivation provient de son enfance passée à la campagne et de son lien profond à la nature et aux animaux.
"Avec le temps, j’ai remarqué une augmentation des articles dans les médias qui parlaient du loup et de l’agriculture. Je me suis dit que je voulais aller voir sur le terrain ce qu'il en était. J’ai donc décidé d’utiliser mon temps libre pour faire quelque chose de concret pour la nature et les agriculteurs."
Une expansion envisagée
En deux ans, OPPAL a vu le nombre de ses membres du service civil passer de un à vingt-cinq. Cette collaboration avec les civilistes, ajoutée à l'engouement de la population, permet à l'association d’apporter une aide plus conséquente aux éleveurs et aux éleveuses volontaires.
"En général, nous sommes contactés par les agriculteurs et les bergers. Nous ne démarchons pas vraiment les gens, nous ne les approchons pas pour leur proposer de l’aide", explique Jérémie Moulin, directeur de l’association OPPAL.
Parfois, les préposés à la protection des troupeaux des cantons contactent directement l'association pour exposer leur situation. "Ensuite, nous évaluons si nous avons les ressources pour répondre à leur demande", ajoute-t-il.
Grâce à l’intérêt grandissant des bénévoles, OPPAL, qui opère actuellement dans les cantons de Vaud et du Valais, envisage d’étendre sa surveillance aux troupeaux tessinois dès cet été.
Sujet radio: Léa Bucher
Adaptation web: Miroslav Mares